Tout d’abord par son intemporalité, il est indémodable, c’est un style que vous pouvez porter à dix-huit ans comme à quatre-vingt-huit ans.
Ensuite par sa composition, je le compare souvent à un costume sur mesure, pas plus tard qu’hier je demandais à un client de relâcher le ventre pour pouvoir harmoniser le tattoo à son corps, tout comme un tailleur qui vous confectionne un costume. L’idée est que le fond japonais vient épouser les formes du corps de manière à ce qu’il les rende harmonieuses.
Puis par sa symbolique, le bestiaire incroyable que l’on peut retrouver dans le Wabori – le tatouage traditionnel japonais aussi appelé Shisei ou Irezumi-. Il est si riche et vaste qu’il faut à mon sens plusieurs générations pour le maîtriser complètement, d’autant plus qu’il ne cesse d’évoluer depuis ses débuts.