Suikoden, le roman résumé. (2)

Quel est le lien entre le suikoden et le tatouage japonais ?

Le Suikoden raconte l’histoire d’un groupe de 108 héros s’étant assemblés au Mont Liang (Ryozanpaku en japonais) qui formèrent une armée à qui le gouvernement accorda une amnistie, qui fut envoyée pour supprimer les forces rebelles et stopper l’invasion de peuples étrangers. Les personnages sont violents, sanguinaires, mais ils oeuvrent à nettoyer la corruption du gouvernement.

Le lien entre ce roman et le tatouage traditionnel vient principalement des estampes d’Utagawa Kuniyoshi, qui représentait les brigands avec des grands tatouages, qui a inspiré les japonais à se tatouer comme eux, parfois même les personnages entier sur leurs dos.

Dès lors, le but de cette suite d’articles est de résumer le roman « Suikoden » de Shi Nai-an, afin de faciliter sa lecture. La Traduction du titre en français correspond à « Au bord de l’Eau ». Cet article concerne le chapitre 3 et 4.
Veuillez vous rediriger vers le résumé des chapitres I et II en cliquant sur ce lien: https://www.tatouagejaponais.fr/suikoden-1/

Résumé du roman: Chapitre III & IV.

CHAPITRE 3;

Shi Jin s’en sort avec les 3 chef bandits en tuant Wang le quatrième pour avoir égaré la lettre. Li ji a été mit au courant de leur relation et a appelé les soldats à cause de celle-ci. Lui et les trois bandits mettent le feu au village pour s’enfuir et Shi Jin trucide Li Ji pendant leur fuite. Ils vont au repère des bandits, où ils demandent à Shi Jin de rester. Cependant, il dit qu’il a trop d’honneur pour devenir bandit. Il prend une petite somme d’argent et s’en va chercher son ancien instructeur, Wang Jin. Il fait ses adieux aux trois chefs, qui pleurent son départ.
Shi Jin veut aller à Yan-an-fu. Il se retrouve dans une maison de thé. Il y rencontre un grand gaillard nommé Lu Da, il tente d’avoir des informations à propos de Wang Jin auprès de lui. Il apprend que Wang Jin est au service de S.E Zhong l’ancien à Yan-an-fu. Qu’ici, à Wei-zhou, ils sont au service de Zhong le jeune.

Ils s’en vont boire et Shi Jin tombe sur son ancien instructeur Li Zhong qui se retrouve embarqué pour boire de l’alcool. Lu da pousse tout le monde et il a un mauvais tempérament. Ils vont au cabaret. Ils mangent et boivent, mais des sanglots et des pleurs dans la pièce d’à côté mettent Lu Da dans une rage folle. Il va voir le cabaretier et l’accuse de faire exprès de faire sanglotter les gens pour l’énerver. Il explique qu’il n’y est pour rien et que c’est une jeune femme et un vieil homme chanteurs qui pleurent. Lu Da demande à ce qu’ils viennent s’expliquer.

(« Lu Da/ Kaosho Rochishin shomei Rotatsu » Utagawa Yoshiharu, 1856)

La jeune femme a 18 ans et explique que sa mère est morte d’une maladie à l’auberge et qu’elle et son père sont à la rue. Elle a été mise dans un mariage forcé pour être la concubine du seigneur Zheng, mais qu’il n’a pas donner l’argent. Sa femme la battait et elle a donc fuit, maintenant ils doivent en plus le rembourser, alors ils vont chanter de table en table pour récolter des sous. Lu Da comprend que Zheng est Zheng-le-boucher et il n’aime pas la manière dont il abuse des gens, alors il va aller le faire payer. Dans sa générosité, Lu Da demande à Shi Jin et Li Zhong de mettre en commun de l’argent pour aider les deux étrangers à plier bagage pour retourner chez-eux à la capitale. Li Zhong donne la plus petite part. Les deux pauvres chanteurs partiront le lendemain matin à l’aube.

A l’aube, le cabaretier refuse de laisser partir les deux chanteurs, car ils sont sous sa responsabilités vis à vis de Zheng. La rage s’empare de Lu Da et il lui met une giffle qui le met K.O en un coup, lui
explosant les deux dents de devant. Lu Da débarque ensuite chez Zheng le boucher et demande dix livres de viande sans gras pour S.E le maresqualier. Zheng est dans une position de soumission car il reconnaît Lu Da et s’éxécute, en demandant à ses employés de la couper mais Lu Da exige que ce soit lui-même qui le fasse.
Cela lui prend 1h de travail minutieux. Lu Da lui demande après avoir fini de refaire pareil mais avec seulement des cubes de gras.


Lu Da lui jette les viandes au visage, ce qui le met dans une colère noire. Zheng saisit un couteau et bondit vers Lu Da qui l’attend déjà dans la rue. Le combat est rapide, malgré l’arme, Lu Da met facilement au sol le boucher devant la foule de passants qui n’osent pas intervenir. Lu Da lui reproche son comportement vis à vis de la fille de Jin (le père chanteur) et lui écrase son poing dans la face qui lui casse le nez. Cependant, Zheng osa répliquer, ce qui mit en colère encore plus le contrôleur qui assène un nouveau coup qui explose ses orbites. Zheng demande de la pitié, mais Lu Da lui reproche de ne pas s’être battu jusqu’au bout et qu’il ne mérite pas la pitié.Il lui applique alors un nouveau coup sur la tempe. Après ça, Zheng ne bouge plus et ne respire plus. Lu Da croit d’abord qu’il fait le mort, mais au changement de couleur du corps il réalise qu’il lui a fallu si peu de coup pour le tuer alors qu’il voulait juste lui inculquer une leçon.

Il décide alors de vite fuir. Personne n’ose lui barrer la route à cause de la scène. Il rentre chez-lui, emporte de l’argent mais pas d’objets lourds et prend la poudre d’escampette. Les employés de Zheng essaient de le ranimer, mais il est bien mort. Ils s’en vont déposer plainte mais le juge ne peut pas punir un contrôleur au service du Marescalier, donc il va aller voir en personne celui-ci pour lui évoquer la crime de Lu Da. Le marescalier autorise le préfet à saisir le coupable pour un interrogatoir. Il va donc chercher Lu Da, mais il est introuvable. Il a fuit wei-zhou, marchant pendant un demi-mois et se retrouve à Yan-men, il entend là-bas l’avis de recherche sur lui lu par des paysans. Un homme le reconnaît et le saisit par l’épaule

CHAPITRE IV.

L’homme était le vieux Jin (le père chanteur qu’il a sauvé). Lu Da explique ce qu’il lui est arrivé et il demande ce qu’il fait ici. Le vieux Jin explique qu’il n’est pas retourné à la capitale car il avait peur qu’il lui arrive quelque chose de la part du boucher. Un ami de la capitale lui a proposé de venir ici, puis sa fille a trouvé un homme très riche pour la marier et en faire sa femme secondaire.

Son mari Zhao espère rencontrer un jour Lu Da car il est fan de l’art martial au bâton. Leur situation a donc
été améliorée grâce à lui et ils lui en sont reconnaissants, l’invitant à passer chez-eux. Ils festoient et mangent un bon repas, lorsque d’un coup beaucoup d’hommes se réunissent devant la porte en fracas. En fait c’est le mari, qui croyait qu’un bandit était chez-eux. Le vieux Jin explique que Lu Da est le sauveur en question. enchantés, ils boivent toute la nuit. Le lendemain, Zhao recommande à Lu Da de quitter cette ville dans laquelle il nest pas en sécurité pour venir dans son domaine, un petit village. Lu Da accepte. Il y reste quelques jours, mais les gens mènent une enquête à la ville où il a trinqué avec le vieux Jin. Ils sont soupçonneux que les soldats arrivent à remonter jusqu’au domaine de Zhao, donc ils décident de proposer à Lu Da d’aller au mont d’à côté se cacher dans un temple sur le boddhisatva
Manjusri tenu par le frère de Zhao. Lu Da accepte de devenir moine.

Le vénérable fait une prédiction que Lu Da a le cœur pure malgré ses excès d’actes et qu’il aura accès à la pureté et la réalisation spirituelle. Il ordonne qu’on le rase le crâne et qu’on en fasse un novice. Pendant le rituel, le nom Lu Zhishen (Sagesse Profonde) est donné à Lu Da. Il lui offre également une tunique de bonze et le soumet aux 5 règles des moines lors de la cérémonie d’injonction. Ne pas tuer, ne pas voler, ne pas forniquer, ne pas boire d’alcool, ne pas mentir.

Il se tient tranquille pendant 4-5 mois, jusqu’à ce qu’il sorte dehors avec besoin de changement.

Il se plaint qu’avant, il buvait et mangeait comme il voulait. Il voit un palanquin avec un homme qui transporte du vin. Lu Zhishen lui substitue l’alcool et se met à en boire. Le vin lui monte a la tête et il se met à moitié nu, révélant ses tatouages. Il tente de rentrer au monastère mais 2 bonzes le prévient que si il est vu ivre, il sera puni par 40 coups de bambous et chassé du monastère. Lu Zhishen se met en colère, car il prend cela comme une provocation à la bagarre. Il y a alors une grande joute entre lui et les autres moines.

Il entend la voix du vénérable, qui lui dit d’arrêter et qu’ils parleront de ça demain. Il lui rappelle qu’il a violé une règle et que sans le soutien de Zhao, il l’aurait chassé. Lu Zhishen joint les mains et implore le pardon en disant qu’il ne va plus le refaire. Après cela, Lu Zhishen n’ose plus sortir du monastère pendant 3 mois.

Lu Zhishen trouve alors un moyen de s’alcooliser grâce à une ruse à l’extérieur du monastère. Bourré, Lu Zhishen veut s’entrainer car il n’a pas bouger depuis longtemps. Il donne des coups dans le vide mais il casse un pillier de kiosque. Les portiers entendent le vacarme et reconnaissent Lu Zhishen ivre. Ils ferment les portes pour ne pas le faire rentrer mais il tape sur les portes. Il s’énerve par une statue de vajra qui est à côté de lui et décide de la casser.

Les moines vont voir le vénérable pour lui dire. Il se contente de dire qu’ils demanderont à Zhao
d’en faire sculpter des nouvelles. Quant au kiosque qu’il a cassé, ce sera à lui de le réparer. Il le mettra dehors si il casse la statut de Bouddha.

Lu Zhishen parvient à rentrer malgré la résistance et part se coucher sur sa banquette de méditation mais il vomit devant les autres moines à cause de l’alcool. La patte de chien tombe de sa poche. Il en mange un bout et force un bonze à en manger une part. Des moines essaient d’intervenir mais se font cogner.

Le vénérable parvient à faire entendre raison à Lu Zhishen et l’emmène dans sa salle privée jusqu’au lendemain pour qu’il décide d’où l’envoyer.

Le lendemain, le vénérable informe Zhao qu’il renvoie Lu Zhishen.Il fait une quadruple formule
(prière) avant de le faire partir.

UN PROJET DE TATOUAGE ?